Titre
:
Le Diable au corps
Auteur
:
Raymond Radiguet
Œuvre
de couverture : Vœux, Cassigneul
Editeur
:
Le livre de poche
Date
d'impression : juillet 2012
ISBN
:
978-2-253-00669-5
Prix
éditeur :
2,55€
Pages : 192
Quatrième
de couverture :
Un dimanche d’avril 1917, François, seize ans, fit la
connaissance de Marthe, dix-huit ans, qui est déjà fiancée à Jacques, soldat
combattant sur le front. Une idylle s’ébauche entre les deux jeunes gens et
lorsque Marthe qui s’est mariée au cours d’une permission de Jacques,
s’installe, seule, dans l’appartement conjugal, ils deviennent amants et
commettent mille imprudences. Marthe s’aperçoit alors qu’elle est enceinte.
C’est en enfant que va se conduire François dans une aventure d’homme.
Récit d’un amour adultère et tragique
ardent et sincère, Le Diable au corps
est un chef-d’œuvre qui fut porté à l’écran par Claude Autant-Lara, avec
Micheline Presle et Gérard Philipe.
Critique
:
Ce récit
est celui de l’adolescence de François. Il aime une femme fiancée puis mariée,
mais il reste très nombriliste. Il oscille entre l’enfant et l’homme. François
aime la sécurité de l’enfance avec la protection et la douceur que prodiguent
les parents. Marthe est une femme seule cherchant réconfort, chaleur et amour
auprès d’un autre homme que le sien, comme nombre de femmes de l’époque. Ce
n’est pas un livre que j’aurais lu de ma propre initiative. Je n’ai commencé à
apprécier ma lecture qu’à la fin. Si l’histoire se déroule lors de la Première
Guerre mondiale, elle est encore très actuelle. Il est intéressant de voir les
réactions sociales face à l’adultère. Finalement, je dirais qu’il n’est pas le
plus passionnant des romans, mis qu’il a son intérêt.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire