Titre :
Le tatouage
Série :
Djinn
Tome :
3
Auteur :
Jean Dufaux
Illustrateur :
Ana Mirallès
Editeur :
Dargaud
Date d'impression :
2005
ISBN :
2-87129-542-5
Prix éditeur :
11,90€
Pages :
50
Quatrième de
couverture :
Sous l’emprise hypnotique d’un chef de tribu, elle
s’identifie à Jade, sulfureuse beauté de harem… 1912. L’obsession du sultan
d’Istanbul est maintenant de récupérer Jade, sa maîtresse partie avec le
diplomate anglais Lord Nelson. Ramener la favorite, c’est aussi, pour les
Britanniques, une manière de regagner les faveurs des dirigeants turcs prêts à
s’allier aux Allemands et surtout prêts à leur offrir une fortune pour
améliorer leur armement. De part et d’autre, on pense que rechercher Lady
Nelson, disparue également, permettra de retrouver Jade ; la belle
Anglaise étant tombée éperdument amoureuse de la troublante Orientale… 1999.
Marchant sur les traces de Jade, son aïeule, la jeune Kim Nelson découvre à son
tour les lois du harem et les plaisirs érotiques de la soumission corps et âme
à son maître. Son objectif est cependant de retrouver le fabuleux trésor que le
sultan destinait à soutenir l’effort de guerre de l’Allemagne au début du
siècle et qui a été mystérieusement intercepté. Elle n’est évidemment pas la
seule à convoiter cette fortune. Comme elle, beaucoup pensent que Jade fut
l’auteur de ce détournement et que les clés du secret se trouvent dans le
journal intime qu’elle a laissé et que possède sa petite fille. Encore faut-il
pouvoir le décrypter ! Usant de sortilèges hypnotiques, Sarki, chef de
tribu rebelle et descendant d’un des principaux acteurs des évènements de
l’époque, fait de Kim sa favorite, la réincarne en Jade et lui fait revivre en
songe l’étrange et sulfureuse aventure que celle-ci a vécue…
Critique :
La Djinn est prise à son propre jeu et commence à éprouver
des sentiments. Jade est une femme magnifique et mystérieuse. Elle possède une
magie, qui semble s’être transmise à sa petite fille. Kim suit le même chemin
que son aïeule et rencontre Ebu Sarki, descendant du garde du harem du Sultan.
Kim est partagé entre son amour pour Ibram Malek et sa quête. J’ai vraiment
l’impression que les deux histoires se confondent de plus en plus. On plonge
véritablement dans un monde de complots, de manipulation, de passion… J’y vois
aussi le pouvoir qu’une femme peut détenir sur un homme. Tout dans cette
bande-dessinée joue sur les fantasmes européens, même si tout est fait de façon
délicate.
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