mercredi 21 octobre 2015

Hanayoi, la chambre des kimonos - Yuka MURAYAMA



Titre : Hanayoi, la chambre des kimonos
Auteur : Yuka Murayama
Traducteur : Jean-Baptiste Flamin
Editeur : Presses de la Cité
Date d'impression : mars 2015
ISBN : 978-2-256-10796-0
Prix éditeur : 21,50€
Pages : 384

Quatrième de couverture : 

« Ses bras étaient ficelés dans son dos avec la corde de son kimono de nuit. »

Depuis qu’elle a reçu en héritage la précieuse collection de kimonos de son grand-père, Asako est en émoi. La perfection des tissus, la grâce des motifs anciens et la délicatesse des couleurs provoquent en elle une révélation : elle doit ouvrir une boutique spécialisée dans les tenues d’antan. 

A ses côtés, Seiji, son mari, responsable commercial dans une entreprise d’organisation de mariages, souffre de la réussite de son épouse et se considère comme un raté. Insatisfait, il se languit secrètement d’un nouveau type de relation. 

Lorsqu’il rencontre Chisa et Masataka, le couple va découvrir des plaisirs charnels qu’il n’avait jamais connus…

Dans ce roman où les passions fleurissent au rythme des saisons, où les kimonos et les temples shintô dévoilent aux personnages leurs désirs, Yuka Murayama offre une plongé admirable dans les affres de l’adultère.

Critique : 

Tout tourne autour de quatre personnages qui prennent chacun à leur tour la narration. Quatre personnalités bien différentes, deux mariages et deux couples. L’auteur tente de faire entrer le lecteur dans toute cette histoire. Tout est écrit à la troisième personne du singulier. J’ai eu des difficultés à lire ce livre. J’ai toujours eu l’impression d’être une simple spectatrice. Asako tombe amoureuse, mais reste fidèle à son mari, jusqu’à un certain moment. Masataka et les deux autres sont des frustrés de la vie. Leurs mariages correspondent aux conventions. L’image que j’ai eu de la société japonaise est qu’elle est encore très traditionnaliste. Les doutes et les pensées des personnages sont détaillés. Pourtant, je n’ai pas réussi à entrer dans leur tête. Les moments d’intimités ne sont pas très nombreux. Ils m’ont laissé de glace. Pourtant, les sujets abordés sont tabous, mal vus ou illégales. La construction même du roman donne une impression de longueur. Il y a des ellipses, l’impression de faire un puzzle trop simple. Il y avait tout pour en faire un très bon roman. Maintenant, je crois qu’il faudrait tout mixer avant de refaire l’histoire.


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