Titre :
Hanayoi, la chambre des kimonos
Auteur :
Yuka Murayama
Traducteur :
Jean-Baptiste Flamin
Editeur :
Presses de la Cité
Date d'impression :
mars 2015
ISBN :
978-2-256-10796-0
Prix éditeur :
21,50€
Pages :
384
Quatrième de
couverture :
« Ses bras
étaient ficelés dans son dos avec la corde de son kimono de nuit. »
Depuis qu’elle a reçu en héritage la précieuse collection de
kimonos de son grand-père, Asako est en émoi. La perfection des tissus, la
grâce des motifs anciens et la délicatesse des couleurs provoquent en elle une
révélation : elle doit ouvrir une boutique spécialisée dans les tenues
d’antan.
A ses côtés, Seiji, son mari, responsable commercial dans
une entreprise d’organisation de mariages, souffre de la réussite de son épouse
et se considère comme un raté. Insatisfait, il se languit secrètement d’un
nouveau type de relation.
Lorsqu’il rencontre Chisa et Masataka, le couple va
découvrir des plaisirs charnels qu’il n’avait jamais connus…
Dans ce roman où les passions fleurissent au rythme des
saisons, où les kimonos et les temples shintô dévoilent aux personnages leurs
désirs, Yuka Murayama offre une plongé admirable dans les affres de l’adultère.
Critique :
Tout tourne autour de quatre personnages qui prennent chacun
à leur tour la narration. Quatre personnalités bien différentes, deux mariages
et deux couples. L’auteur tente de faire entrer le lecteur dans toute cette
histoire. Tout est écrit à la troisième personne du singulier. J’ai eu des
difficultés à lire ce livre. J’ai toujours eu l’impression d’être une simple
spectatrice. Asako tombe amoureuse, mais reste fidèle à son mari, jusqu’à un
certain moment. Masataka et les deux autres sont des frustrés de la vie. Leurs
mariages correspondent aux conventions. L’image que j’ai eu de la société
japonaise est qu’elle est encore très traditionnaliste. Les doutes et les
pensées des personnages sont détaillés. Pourtant, je n’ai pas réussi à entrer
dans leur tête. Les moments d’intimités ne sont pas très nombreux. Ils m’ont
laissé de glace. Pourtant, les sujets abordés sont tabous, mal vus ou
illégales. La construction même du roman donne une impression de longueur. Il y
a des ellipses, l’impression de faire un puzzle trop simple. Il y avait tout
pour en faire un très bon roman. Maintenant, je crois qu’il faudrait tout mixer
avant de refaire l’histoire.
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