Titre :
Good-bye my princess lolita
Auteur :
Runa Konjiki
Editeur :
Boy’s Love
Date d'impression :
novembre 2013
ISBN :
978-2-36877-045-0
Prix éditeur :
4,99€
Pages :
178
Quatrième de
couverture :
« T’es repoussant »,
« t’es pas du tout mignon »… je blesse sans arrêt mon petit frère qui
travaille en tant que mannequin féminin avec ce genre de mots cruels. Mais tout
ça, c’est des mensonges. Depuis que nos parents se sont remariés et qu’on a
commencés à vivre ensemble, j’ai toujours trouvé Yuki mignon, et je l’ai chéri
de tout mon cœur, mais le fait de rester à ses côtés a commencé à me faire
souffrir. Bien que je sois toujours froid avec lui, je l’aime de plus en plus…
Critique :
Les deux personnages n’ont pas de lien de sang, mais ils forment une famille.
De ce point de vue, on peut dire que c’est une histoire d’inceste. Elle montre
qu’un amour peut survivre dans le silence pendant des années. Si personne n’ose
se déclarer, il n’y aurait pas d’histoire. C’est la célébrité de Yuki et le
silence qui pousse le jeune homme à le blesser. Ainsi il tient une place
particulière dans la vie de son frère. Le récit montre la difficulté qu’il y a
à éprouver des sentiments à sens unique. Il semble qu’un tabou soit mis en
avant. Au Japon, il est rare de voir un couple de même sexe dans un lieu
public. Il est accepté qu’un individu ait un comportement homosexuel dans un
lieu privé. Ce qui est inacceptable, c’est de l’exposer aux yeux de tous. Je
crois que c’est un peu la même chose en France, bien que ce soit moins visible.
Ce manga soulève de nombreuses questions fortes intéressantes.
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