Titre
:
Des vents contraires
Auteur
:
Olivier Adam
Photographe
de couverture : Peter Marlowe
Editeur : Ed. de
l’Olivier
Date
de parution : 2009
ISBN
:
978-2-87929-646-3
Prix
éditeur :
20€
Pages : 254
Quatrième
de couverture :
« La nuit nous protégeait et à ce moment précis
j’avoue avoir pensé que les choses allaient redevenir possibles, ici j’allais
pouvoir recoller les morceaux et reprendre pied, nous arracher les enfants et
moi à cette douleur poisseuse qui nous clouait au sol depuis des mois, à la fin
la maison, les traces et les souvenirs qu’elle gardait de nous quatre, c’était
devenu invivable, je ne sortais presque plus et les enfants fanaient sous mes
yeux. »
Depuis que sa femme a disparu sans plus
jamais faire signe, Paul Anderen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais
une année s’est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul
est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d’un retour aux sources et
s’installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance.
Mais qui est donc Paul Anderen ?
Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans
cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les
menaces qui pèsent sur leur vie. Dans ce livre lumineux aux paysages balayés
par des vents océaniques, Olivier Adam impose avec une évidence tranquille sa
puissance romanesque et son sens de la fraternité.
Critique
:
Pour mon cours de littérature française contemporaine, j’ai une bonne
cinquantaine de livres à lire, dont celui-ci. Dès les premières lignes, j’ai eu
du mal. Les phrases sont longues. Cela montre le sens poétique de l’auteur.
Mais si on lit à voie haute, il est difficile de bien placer les respirations.
Même en lecture silencieuse, j’ai trouvé que c’était trop lourd. Le thème de la
disparition d’un proche est intéressant et touche de nombreuses familles ou
lecteurs. Ici, je ne trouve que la mélancolie et le repli sur leur malheur.
Paul est impuissant et laisse tout passer à ses enfants. Il n’est pas ouvert au
monde, sauf à la nourriture. Il y a trop d’évènements annexes de grandes
ampleurs. Tout est noir, l’espoir n’est pas véritablement présent. La fin du
roman reste dans la même veine que tout ce qui l’a précédé. Je retiendrais
juste qu’il faut construire son bonheur et ne pas rester dans la noirceur.
Quand j’ai terminé ma lecture, j’étais déprimée. Je n’ai pas très envie de lire
de tel livre en ce moment.
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