dimanche 3 janvier 2016

Le carnet de Lili - Annick KIEFER



Titre : Le carnet de Lili
Auteur : Annick KIEFER
Illustrateur de couverture : Alfred Eisenstaedt
Editeur : Nouvelles Plumes & Ed. de Noyelles
Collection : Contemporain
Date d'impression : janvier 2013
ISBN : 978-2-298-06543-5
Prix éditeur : 17,90€
Pages : 272

Quatrième de couverture : 

Trentenaire en quête d’elle-même, Clémentine se lance sur la route de Compostelle, simplement accompagnée de sa chienne Morvane. En chemin, elle s’arrête dans le petit village de Marcilhac, où elle tombe sous le charme d’un vieil hôtel abandonné. En explorant les lieux, elle découvre le journal de l’ancienne propriétaire, Liliane. Celle-ci y dévoile les secrets et blessures de sa vie…

Prise dans le récit de cette histoire familiale, Clémentine décide de s’attarder un peu dans la région. Elle fait la connaissance de Patrick, un homme aussi farouche que séduisant…

Critique : 

Normalement être publié aux éditions Nouvelles Plumes est un gage de qualité. Il faut dire que c’est un comité de lecteurs qui détermine si le roman doit être publié. Ici, il y a tous les éléments pour me captiver : Clémentine se bat contre un cancer, un mystérieux journal, une vie qui se révèle au fils des pages et des secrets de famille. Au début, je pensais pouvoir le lire d’une traite. Il est plus facile à digérer en lisant petit bout par petit bout. L’inconvénient est que j’ai eu envie par moment d’abandonner la lecture ou de sauter des passages. Clémentine réfléchit trop et fait trop  d’introspection. Parfois les allers-retours entre la vie de la jeune femme et le cahier est lassant. L’écriture est trop lourde même pour traiter de thèmes comme les traumatismes de l’enfance et leurs conséquences ou l’évolution de la maladie. La façon d’écrire de Lili est trop détaché et incohérente, mais pas assez pour faire croire que c’est la malade d’Alzheimer qui écrit. Le secret de Patrick ne dure pas longtemps. La fin du roman est trop ouverte. Cela accentue le sentiment de déception que j’ai eu tout au long du roman. Je ne recommande pas cette lecture.


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