Titre
:
La Terre sacrée
Auteur
:
Barbara Wood
Illustrateur
de couverture : Liliane Mangavelle & Nigel Attard
Traducteur
:
Martine C. Desoille
Editeur
:
Presses de la cité
Date
de parution : 2001
ISBN
:
2-258-05375-7
Prix
éditeur :
18,29€/120F
Pages : 396
Quatrième
de couverture :
Un violent séisme secoue un quartier résidentiel des
hauteurs de Los Angeles, révélant l’existence d’une mystérieuse grotte :
le sanctuaire indien de Topanga, qui renferme des ossements humains et une
fresque extraordinaire.
S’agit-il de la découverte du
siècle ? Le Dr Erica Tyler, brillante archéologue, a pour mission
d’explorer la caverne, tâche rendue difficile par les polémiques qui ne tardent
pas à s’engager entre les riverains, soucieux de préserver leur tranquillité,
et les Indiens, qui revendiquent la propriété du site.
En donnant le premier coup de pioche,
Erica est loin de se douter qu’elle s’embarque dans un fabuleux voyage
initiatique qui va l’entraîner deux milles ans en arrière et lui dévoiler bien
des choses sur son propre passé…
Dominée par la figure emblématique de
la « Première Mère », une chamane au destin étonnant, la somptueuse
épopée imaginée par Barbara Wood nous plonge dans l’univers fascinant des
Indiens d’Amérique avant l’arrivée des colons, espagnols puis européens.
La
Terre sacré
est un vibrant hommage à ce peuple noble et mystique, vivant en profond accord
avec la nature, et dont les traditions bafouées au nom de la
« civilisation » sont aujourd’hui plus que jamais porteuse d’un
message de sagesse et d’espérance.
Critique
:
Deuxième lecture de cet auteur, ce roman est centré sur Erica Tyler. Dès les
premières pages, j’ai senti le lien entre elle et le squelette. Toute
l’histoire se déroule selon un schéma répétitif. Erica découvre un objet et le
chapitre suivant nous voici dans la vie de la propriétaire de l’objet. Je crois
que j’aurais préféré n’avoir qu’Erica et la première Marimi. Le mystère et la
magie des tribus autochtones donnent un grand attrait à ce roman. Cela captive,
même si il est difficile de discerner la réalité historique et la fiction. En
même temps que la quête archéologie, il y a celle plus personnelle d’Erica, une
recherche de famille. Jack Black est l’homme, celui inaccessible, détesté, puis
blessé pour finir sauveur. Ses blessures le rapprochent de l’héroïne, d’où la
sempiternelle romance. Mon agacement de faire des allers-retours entre le passé
et le présent a été tempéré par quelques surprises qui jalonnent le récit. La
lecture est fluide. Je suis déçue par la fin convenue. J’aurais aimé avoir des
fantômes et plus de chapitres au temps présent. Mon agréable lecture me laisse
sur ma faim, même si c’est l’histoire des peuples américains qui y est
racontée.
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