dimanche 24 janvier 2016

La Terre sacrée - Barbara WOOD



Titre : La Terre sacrée
Auteur : Barbara Wood
Illustrateur de couverture : Liliane Mangavelle & Nigel Attard
Traducteur : Martine C. Desoille
Editeur : Presses de la cité
Date de parution : 2001
ISBN : 2-258-05375-7
Prix éditeur : 18,29€/120F
Pages : 396

Quatrième de couverture : 

Un violent séisme secoue un quartier résidentiel des hauteurs de Los Angeles, révélant l’existence d’une mystérieuse grotte : le sanctuaire indien de Topanga, qui renferme des ossements humains et une fresque extraordinaire.

S’agit-il de la découverte du siècle ? Le Dr Erica Tyler, brillante archéologue, a pour mission d’explorer la caverne, tâche rendue difficile par les polémiques qui ne tardent pas à s’engager entre les riverains, soucieux de préserver leur tranquillité, et les Indiens, qui revendiquent la propriété du site.

En donnant le premier coup de pioche, Erica est loin de se douter qu’elle s’embarque dans un fabuleux voyage initiatique qui va l’entraîner deux milles ans en arrière et lui dévoiler bien des choses sur son propre passé…

Dominée par la figure emblématique de la « Première Mère », une chamane au destin étonnant, la somptueuse épopée imaginée par Barbara Wood nous plonge dans l’univers fascinant des Indiens d’Amérique avant l’arrivée des colons, espagnols puis européens.

La Terre sacré est un vibrant hommage à ce peuple noble et mystique, vivant en profond accord avec la nature, et dont les traditions bafouées au nom de la « civilisation » sont aujourd’hui plus que jamais porteuse d’un message de sagesse et d’espérance.
Critique : 

Deuxième lecture de cet auteur, ce roman est centré sur Erica Tyler. Dès les premières pages, j’ai senti le lien entre elle et le squelette. Toute l’histoire se déroule selon un schéma répétitif. Erica découvre un objet et le chapitre suivant nous voici dans la vie de la propriétaire de l’objet. Je crois que j’aurais préféré n’avoir qu’Erica et la première Marimi. Le mystère et la magie des tribus autochtones donnent un grand attrait à ce roman. Cela captive, même si il est difficile de discerner la réalité historique et la fiction. En même temps que la quête archéologie, il y a celle plus personnelle d’Erica, une recherche de famille. Jack Black est l’homme, celui inaccessible, détesté, puis blessé pour finir sauveur. Ses blessures le rapprochent de l’héroïne, d’où la sempiternelle romance. Mon agacement de faire des allers-retours entre le passé et le présent a été tempéré par quelques surprises qui jalonnent le récit. La lecture est fluide. Je suis déçue par la fin convenue. J’aurais aimé avoir des fantômes et plus de chapitres au temps présent. Mon agréable lecture me laisse sur ma faim, même si c’est l’histoire des peuples américains qui y est racontée.
 

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