Titre : Moderato Cantabile
Auteur : Marguerite Duras
Editeur : Editions de Minuit
Date d'impression : 2004
ISBN : 2-7073-0339-9
Prix : 5,90€
Pages : 160
Quatrième de couverture :
« Qu’est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ?
-Je ne sais pas. »
Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas
de plus simple expression de la vie tranquille d’une ville de province.
Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous
la retenue de ce récit d’apparence classique une tension qui va croissant dans
le silence jusqu’au paroxysme final.
« Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t’en
souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré et cantabile, ça
veut dire chantant ; c’est facile ».
Critique :
Cette année, Marguerite Duras est mise à l'honneur. Dans le cadre de mes
études, il m'a fallut lire un de ses livres. Je crois qu'il m'a manqué
certaines clefs de lecture. J'ai du me forcer pour ouvrir cet ouvrage. J'ai
souvent eu l'impression de ne pas avancer dans ma lecture, d'être toujours sur
la même page. C'est agaçant ! Tout commence avec cette leçon de piano et un
fait divers, dont Anne et Chauvin ne cesseront pas de parler, tel une prophétie
de leur histoire. Le roman parle du banal et du quotidien d'une femme qui
s'ennuie et est mal dans sa peau. Cela entraîne un alcoolisme et une pensée
d'adultère, même si il n'y a pas de scènes intimes. Dans tout le livre, on sent
qu'il manque plusieurs choses au récit. La personnalité est ce qui manque le
plus. Il ne se passe pas grand chose. C'est là tout l'art de Marguerite Duras.
Je ne veux pas lire d'autres romans de cet auteur, cependant il est fort
probable que j’y sois forcée dans un futur proche.
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