Titre : Fragiles
Auteur : Philippe Delerm
Illustrateur : Martine Delerm
Editeur : Seuil
Date d'impression : juillet 2001
ISBN : 2-02-047830-7
Prix éditeur : 11,43€ / 75F
Pages : 72
Quatrième de couverture :
C’est d’abord une histoire de regards. Le regard de Martine sur les choses de
la vie. Le regard de Philippe sur les images de Martine. C’est sans doute aussi
une histoire d’amour – cela ne nous concerne pas. Ce qui est sûr, c’est que
c’est aussi une histoire d’amitié. Puis, avant d’être confiés au lecteur, les
mots, les images, « les abandonner au temps ».
Pendant « longtemps, rien ne semble changer ».
« On ne sait pas ce qu’on attend » : heureusement, « la
courbe du temps » n’épouse pas « le courbe de la terre ».
« Surtout ne rien précipiter ». Se taire parfois.
Comme Philippe, devant cette petite fille, enturbannée de rouge, qui avance à
contre-vent, à contre-peine, les yeux fixés là-bas ; vers cet ailleurs où,
peut-être, « une aube se prépare ».
Critique :
C’est un petit livre très beau.
Dans un premier temps, j’ai été frappée par la force que recèlent les
illustrations dans leur simplicité. Les tons pastels n’affaiblissent en rien
l’impacte du message. Je trouve ces illustrations magnifiques. Chaque double
page traite d’un mot. Chacun des trente mots fait partie de la vie quotidienne.
Les textes, qui sont écrit sur eux, sont très poétiques. Quand je les ai lus,
j’ai été touchée par la vérité qu’ils contiennent. Le graphisme des dessins
peut faire penser à un ouvrage pour la jeunesse, mais il n’en est rien. Ce
livre est profond. Il touche tout le monde. Quand j’ai emprunté ce livre,
j’étais sombre et morose. Quand je l’ai rendu, j’avais retrouvé un peu
d’espérance.
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