Titre : Le Mec de la tombe d’à côté
Auteur : Katarina Mazetti
Traducteur : Lena Grumbach et Catherine Marcus
Illustrateur de couverture : Susan Fox
Editeur : Gaïa
Collection : Babel
Date d’impression : septembre 2013
ISBN : 978-2-7427-7190-5
Prix : 7,70€
Pages : 256
Quatrième de couverture :
Désirée se rend régulièrement sur la
tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune.
Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance,
rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à
côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il
fleurit assidûment.
Depuis
le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre
vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une
sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par
sa voisine de cimetière, son bonnet en feutre et son petit carnet de poésie.
Un
jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en
restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante.
C’est
avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour
tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Critique :
J’ai acheté ce roman, après un décès. Je voulais un peu d’humour, ce que j’ai
eu en petite quantité. Le couple de Benny et Désirée met du temps à se créer.
Une fois cela fait, j’ai eu peur de le voir s’essouffler pour finalement
éclater. J’ai aimé le début, puis je me suis languis. Certains passages
redonnent envie de poursuivre la lecture, puis de quoi rire. Les personnages se
lamentent un peu trop à mon goût. Il y a toujours des quiproquos entre cette
femme de la ville et cet homme de la terre. La différence de mode de vie entre
eux est intéressante. Tout cela montre les limites des concessions qu’on peut
faire dans un couple. Bien évidemment, j’ai retrouvé des préjugés, qui ici sont
tournés de façon drôle et ironique. Le roman est bien pensé, mais je n’ai pas
l’habitude de lire des textes traduit d’un pays nordique. Je ressors de cette
lecture avec une impression mitigée, mais plutôt positive.
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