Titre : Les Nuits de Topkapi
Auteur : Colin Falconer
Traducteur : Jacques Martinache
Editeur : France Loisirs
Date d'impression : juillet 1995
ISBN : 2-7242-8451-8
Prix d’achat : 3€
Pages : 566
Quatrième de couverture :
Lorsqu’il arrive à Istanbul
avec son armée, en 1522, Solimn le Magnifique vient de remporter une victoire
retentissante sur les chrétiens. Il règne, à vingt-six ans, sur le plus
puissant empire de l’époque. Quand elle arrive au Harem du sultan, Hürrem n’est
qu’une esclave, fille d’un khan tartare, achetée par sa beauté. Elle n’a qu’une
idée : se venger. Après avoir intrigué pour se faire remarquer du sultan
et partager son lit, elle élimine une à une ses rivales. Non contente d’être
devenue la favorite du sultan, elle continuera à faire le vide autour de lui
par le poison ou l’intrigue, provoquant la chute et la mort d’Ibrahim, le grand
vizir, puis de Mustapha, le propre fils du sultan.
Quand
elle meurt, maudissant le Magnifique et sa descendance, le déclin de l’empire
ottoman a commencé.
Critique :
Comme beaucoup de monde, je
connais l’histoire de Roxelanne ou Hürrem. J’ai voulu lire ce roman pour en
avoir une autre vision. Ici, vous n’aurez pas un conte de fée, mais une réalité
possible. Au début, je n’ai pas tout compris. Il est question d’une italienne,
puis Hürrem apparait. Deux histoires pour un roman, il ne faut pas s’y attarder
et continuer la lecture. Hürrem est au centre du récit. A travers elle, j’ai
découvert la vie du Harem, les leçons, les complots, la sensualité,… Soliman ne
fréquente pas le harem, il se contente de Gulbebar, une concubine qui lui a
donné un fils. Hürrem est manipulatrice et très intelligente. Elle met en place
un stratagème pour entrer dans le lit du sultan et y rester. La mère de Soliman
fait partie de l’histoire. Elle tente de protéger son fils et sa lignée. La
jeune Hürrem ne cherche que la vengeance et le pouvoir. Elle est sombre et
manipulatrice. Elle montre que lorsqu’on souhaite obtenir quelque chose par
tous les moyens, c’est possible. Ce roman ne m’a pas plu. Je ne comprends pas
comment on peut en arriver à une telle extrémité. Dans ce roman tout n’est que
sensualité et cruauté.